AURELIEN TANGHE « la guitare »

12,00

Raisonnablement extrait
Ellen extrait
v'la l'printemps extrait

Il aurait pu continuer à faire du rock ou de la variété, c’est par là qu’il a débuté. Mais c’était sans compter les surprises, les rencontres, les découvertes… Et voici le quatrième Cd de la série « Un instrument, un artiste »  Aurélien Tanghe : La guitare.

 

UGS : Bemo 077 Catégorie :

Description

 

Ce n’est pas un album à danser, quoique les morceaux soient souvent des danses, plutôt un disque d’atmosphères, à écouter et entendre. Ce n’est pas un album de compositions, mais un disque où Aurélien Tanghe se sent intimement interprète. Une suite de bourrées, un air suédois, une valse musette… Les morceaux choisis « sont des morceaux qui me parlent, où j’arrive vraiment à mettre de moi dedans ». Choisis aussi en regard des invités et amis sur ce disque : outre Gabriel Lenoir au violon, et Benjamin Macke… à la caisse claire (« c’est un disque 100% sans accordéon !»), on trouve Clémence Cognet au violon, Noé Bazoge au violoncelle, Anna Roussel à la flûte. Avec eux, Aurélien Tanghe signe un album sensible, sobre et ciselé à la fois, très personnel mais aussi généreux. « J’aimerais que l’on salue la recherche du son plus que la technique, qu’il suscite des émotions, que les gens vivent quelque chose en l’entendant. Je trouve qu’il y a des choses qui se racontent, là, et ça me va » dit le perfectionniste (Cécile Rognon).

 

 

Prise de son et mixage : Aurélien Tanghe

Réalisation graphique : Frédéric Rau

Photos : Nadège Fagoo

Texte : Cécile Rognon

Enregisté courant 2013/2014 à Boescheppe (59)

 

La Guitare par Jean Luc Matte http://musette.free.fr/  Peut-on enregistrer un album solo tout en restant dans une démarche modeste ? De ce qu’il ressort à l’écoute de cet album, il semble bien que oui et si je ne connais pas personnellement Aurélien Tanghe et ignore tout de son caractère, bien des choses dans cet album me convainquent que ce guitariste bien connu dans le Nord et au delà, n’a pas pris la grosse tête. Commençons par les morceaux solo, légèrement majoritaires au sein de l’album, où il déroule des mélodies sans recherche de virtuosité apparente, mais avec le souci de la sonorité. Cela aurait pu le faire tomber dans le piège de l’exécution trop appliquée (surtout en studio), mais il a également le souci de la cadence et de l’expression et tout cela fonctionne parfaitement.

Mais en sus de ces solo, il nous offre cinq plages avec un invité différent à chaque fois, se plaçant alors le plus souvent dans le rôle de l’accompagnateur et, là ou certains auraient cherché à occuper le terrain pour justifier le titre de l’album, à assurer notamment toute la rythmique, il laisse au contraire le soin aux mélodistes de prendre également en charge le rythme (ce que des invités comme Clémence Cognet , Gabriel Lenoir aux violons, ou Anna Roussel à la traversière savent très bien faire) et il oeuvre plutôt en coloriste, apportant juste quelques touches harmoniques, soulignant un contretemps…

Cela n’a finalement rien d’étonnant de la part d’un musicien que l’on connait également comme preneur de son (sur la plupart des albums de chez Bémol), un métier qui, pour être bien réalisé, demande d’abord d’être à l’écoute des musiciens. Naturellement (ou pas….), c’est lui qui a assuré la prise de son de cet album.

Parmi les invités, je n’ai pas cité Benjamin Macke qui a délaissé son diato pour une caisse claire et une paire de balais pour la très belle interprétation d’un standard musette de Gus Viseur avec une petite touche jazz manouche. Une plage qui suit d’ailleurs la reprise d’une des compositons au violoncelle.

Seul petit reproche, si la pochette ne donne que les titres des morceaux et la mention « trad. » sans plus d’explications. Même si la lecture de certains titres, entre autres, dénote assurément une origine scandinave, on aimerait un peu plus de précision. Et tout le monde n’est pas censé savoir qu’Alfred Mouret et Léon Peyrat sont étaient deux violonneux corréziens. De même j’ai du consulter internet pour découvrir que Louise Wanselius qui signe deux des compositions est une chanteuse et instrumentiste suédoise qui mérite d’être connue…(Pour Christophe Declercq et Bruno Le Tron je n’ai pas eu besoin de chercher….).

Après Gabriel Lenoir et Benjamin Macke, le troisième comparse de Shillelagh signe son album dans cette belle collection « Un instrument, un artiste », n’allez pas croire que cet album n’est là que pour compléter la série….

 

Informations complémentaires

Poids 100 g